Il jouait du piano....
c'est peut être un détail...
Mais qui n'a de cesse de m'interpeller sur le chemin de la plage.
Il occupe mon esprit plutôt habitué à compter les os de seiche (15 cette semaine) et les étoiles de mers (30 !) sur la plage.
Je me demande quelle est cette tragédie car il ne peut s'agir que d'une tragédie pour laisser ainsi un piano subir les outrages du climat,
Ainsi sur la plage au lieu de me plonger dans la presse féminine je peux laisser la part de mon cerveau disponible pour imaginer (le pire) :
le décès de son propiétaire qui a poussé ses survivants éperdus de chagrin à s'en débarrasser ?
La découverte d'un manque de talent, l'impossibilité d'en jouer suite à des rhumatismes déformants et donc un besoin de faire souffrir aussi l'instrument en le laissant se désagréger dehors ?
Une histoire d'amour qui a mal tourné entre un pianiste et une soprano qui se seraient séparés suite à un excès de lieder ?
Bref du grand n'importe quoi qui me laisse à penser qu'une semaine sans TV, sans internet, ne valent pas mieux qu'une addiction à la toile
et que la musique se rappelle toujours à moi par n'importe quel moyen ;-)
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