Bonnes vacances
J'avais prévu de faire un billet gentil pour vous souhaiter de bonnes vacances et vous indiquer par là même un ralentissement de ce blog.
Le temps de prendre un peu de recul car cette fois je finis l'année sur les rotules, en effet si cette année a été très riche, elle a été aussi épuisante et j'ai vraiment besoin de me déconnecter un peu afin de reposer mon neurone et peut être de réfléchir à la façon d'envisager l'année prochaine (oui c'est bien moi qui dit ça ;-)
Je me pose de plus en plus de question sur le devenir de cette spécialité de notre profession qu'est la musique : j'ai encore assisté ce matin à une présentation qui m'a fait bondir plusieurs fois sur ma chaise, mais qui en même temps a l'air de convaincre d'autres collègues. C'est vrai que je coince quand une personne en l'occurrence un commercial, qui est quand même là pour vendre un produit m'explique ce que je dois faire et quel est mon métier !
J'avais déjà entendu ce discours quelques semaines auparavant de la part d'un concurrent vendant le même type de produit.
D'autant plus, que j'arrive, à force de comparer ces démonstrations, à la conclusion qu'à l'heure actuelle aucune offre de musique dématérialisée ne tient vraiment la route. On nous fait payer un coût exhorbitant des bornes bornées et mêmes pas jolies dans la plupart des cas.
Qu'apportent ces systèmes par rapport à ce que nous pouvons proposer ? Nous éviter une numérisation ? Oui, mais quand je vois comment se fait la numérisation à partir de ces systèmes j'ai un doute, car on reste dans un système vraiment amateur, pourtant fourni par des marques connues (du moins dans le monde des bibliothèques)
En même temps, je ne vais pas jeter la pierre aux collègues qui utilisent ces systèmes sans parfois avoir eu le choix parce que pieds et poings liés avec un SIGB sur lequel elles n'ont pas la main. Je ne vais quand même pas reprocher à des collègues de tenter l'aventure, d'essayer de trouver de solutions, parfois sous la pression de hiérarchies inquiètes de baisses de prêts et pensant que la solution miracle se trouve dans ces offres ? Et c'est vrai que ces solutions tout-en-un ont le mérite d'être faciles d'utilisation et à la portée de tous.
Pour continuer sur ces offres, il ne s'agit dans tous les cas que d'offres de streaming in situ et non en ligne. Je ne sais pas comment c'est chez vous, mais ici je ne vois pas énormément d'usagers s'installer pour écouter de la musique sur place, tout au plus pour nous prendre le CD en écoute pendant qu'ils faisaient leur choix et que vous leur donnez à regrets parce que vous veniez juste de le mettre ;-) Peut être y-aurait-il une chance du côté des étudiants qui viennent bosser sur place avec leurs écouteurs dans les oreilles ?
Au congrès de l'ACIM les autorités compétentes nous poussaient plutôt à essayer, tenter, oserais-je dire innover ? Non je n'oserais pas (ou plus) car finalement pourquoi continuer à se battre ? Après tout si d'autres y trouvent leur compte c'est peut être parce que je fais fausse route ? Peut être que tout compte fait l'avenir d'une bibliothèque est vraiment sans musique ?
Vous voyez, il est temps que je parte en vacances ;-)
Le temps de prendre un peu de recul car cette fois je finis l'année sur les rotules, en effet si cette année a été très riche, elle a été aussi épuisante et j'ai vraiment besoin de me déconnecter un peu afin de reposer mon neurone et peut être de réfléchir à la façon d'envisager l'année prochaine (oui c'est bien moi qui dit ça ;-)
Je me pose de plus en plus de question sur le devenir de cette spécialité de notre profession qu'est la musique : j'ai encore assisté ce matin à une présentation qui m'a fait bondir plusieurs fois sur ma chaise, mais qui en même temps a l'air de convaincre d'autres collègues. C'est vrai que je coince quand une personne en l'occurrence un commercial, qui est quand même là pour vendre un produit m'explique ce que je dois faire et quel est mon métier !
J'avais déjà entendu ce discours quelques semaines auparavant de la part d'un concurrent vendant le même type de produit.
D'autant plus, que j'arrive, à force de comparer ces démonstrations, à la conclusion qu'à l'heure actuelle aucune offre de musique dématérialisée ne tient vraiment la route. On nous fait payer un coût exhorbitant des bornes bornées et mêmes pas jolies dans la plupart des cas.
Qu'apportent ces systèmes par rapport à ce que nous pouvons proposer ? Nous éviter une numérisation ? Oui, mais quand je vois comment se fait la numérisation à partir de ces systèmes j'ai un doute, car on reste dans un système vraiment amateur, pourtant fourni par des marques connues (du moins dans le monde des bibliothèques)
En même temps, je ne vais pas jeter la pierre aux collègues qui utilisent ces systèmes sans parfois avoir eu le choix parce que pieds et poings liés avec un SIGB sur lequel elles n'ont pas la main. Je ne vais quand même pas reprocher à des collègues de tenter l'aventure, d'essayer de trouver de solutions, parfois sous la pression de hiérarchies inquiètes de baisses de prêts et pensant que la solution miracle se trouve dans ces offres ? Et c'est vrai que ces solutions tout-en-un ont le mérite d'être faciles d'utilisation et à la portée de tous.
Pour continuer sur ces offres, il ne s'agit dans tous les cas que d'offres de streaming in situ et non en ligne. Je ne sais pas comment c'est chez vous, mais ici je ne vois pas énormément d'usagers s'installer pour écouter de la musique sur place, tout au plus pour nous prendre le CD en écoute pendant qu'ils faisaient leur choix et que vous leur donnez à regrets parce que vous veniez juste de le mettre ;-) Peut être y-aurait-il une chance du côté des étudiants qui viennent bosser sur place avec leurs écouteurs dans les oreilles ?
Au congrès de l'ACIM les autorités compétentes nous poussaient plutôt à essayer, tenter, oserais-je dire innover ? Non je n'oserais pas (ou plus) car finalement pourquoi continuer à se battre ? Après tout si d'autres y trouvent leur compte c'est peut être parce que je fais fausse route ? Peut être que tout compte fait l'avenir d'une bibliothèque est vraiment sans musique ?
Vous voyez, il est temps que je parte en vacances ;-)
Commentaires
quitte à supprimer les supports dans les médiathèques, autant recevoir directement les musiciens...
Nicolas