10 ans d'edition phonographique

C'etait l'intitulé de la journée organisée par la BNF ce vendredi 13 mai
(Au passage il y a un vrai défaut de communication de la BNF cette journée aurait, je pense, intéressé nombre de collègues si elle avait été sufissemment annoncée)
Préambule : J'avais créé un hashtag pour l'occasion #bnfmusique mais je m'aperçois que mon Twitter n'est pas pris en compte dans la recherche de ce tag, ce qui veut dire que j'ai twitté pour rien ! :-(
Ce compte-rendu est rédigé à titre personnel à la volée à partir de mes notes et donc lié à ma mauvaise mémoire et à ma subjectivité. Il est destiné à garder une trace de cette journée dans mes archives. 
Je ne vais pas pouvoir non plus vous donner exactement les bilans chiffrés car les intervenants sont allés très vite (j'espère que la BNF mettra en ligne un compte-rendu les reprenant ?)


La modératrice de la matinée était Valli :

La journée a débuté avec une présentation ou il était question du "cloud des années 2000" présentant un bilan des pratiques et du marché par Gilles Castagnac (IRMA)
Pêle-mêle : 
- Si on écoute plus de musique aujourd'hui, elle est aussi le plus souvent accompagnée d'images.
- L'industrie du disque n'avait jamais eu a faire a autant de modification struturelles (mp3) et comportementales avec pour résultat une perte de 57% de sa valeur.
- Apparemment les metadonnées seront les prochains enjeux de la décennie (quelqu'un pourrait-il m'expliquer dans un langage accessible et claire non pas pourquoi mais comment ?)


Pour David El Sayegh (SNEP et pour dire franchement les choses pro-hadopi) : 
- Le marche numérique se restructure et a progresse de 184 % en 5 ans
- Le streaming ne représentait quasiment rien en 2008
- Le marché de la musique financé par la publicité n'a aucun avenir ! (Ses propos rejoignent donc ceux de Pascal Nègre ?) 
- Ce qui fait vivre aujourd'hui l'industrie musicale ? Ce sont les fonds de catalogue d'ou une baisse des nouveautés, mais problème : Comment constituer un fonds de catalogue pour dans 10 ans si il n'y a pas création de fonds de catalogue avec les nouveautés d'aujourd'hui pas assez vendeuses ?
- D'après le SNEP la loi Hadopi est a l'origine de la baisse du peer to peer ! (Evidemment je n'ai pas pu m'empêcher de poser la question pourquoi ne pas plutôt mettre en rapport la baisse du peer to peer avec l'augmentation du streaming ? David El Sayegh m'a poliment et gentiment répondu que le streaming existait il y a 8 ans et qu'il n'avait pas fait baisser le peer to peer... Je n'ai pas insisté afin de ne pas monopoliser la parole mais il y a 8 ans les smartphones et tous les appareils hyperconnectés étaient rares et ce n'est que depuis 2 ans que Deezer et Spotify ont pris vraiment leur envol ?)
- Payer 30€ pour une connexion internet c'est normal mais payer 10€ pour un album sur iTunes c'est trop cher ! 
Ace moment de la journée j'étais au bord de l'agacement en me disant que j'allais subir un lavage de cerveau pro-hadopi. 
400 plateformes de musique légale dans le monde
Les modèles financés par la pub ont génèré 9 millions de bénéfices
Alors que la production de la musique européenne a represente 180 millions €


Bilan du Dépôt légal phonogrammes par Pierre Pichon (je ne me lance pas dans une définition tous ceux qui liront ce billet sont censés savoir de quoi il s'agit ;-) pour résumer :
- il est constaté une baisse des dépôt de phonogrammes mais une augmentation et une diversité des micros labels qui rend difficile a collecte du DL. 
- Se pose alors la question du support car la loi a été faite pour des supports matériels distribués, que faire dans le cas de fichiers numériques non distribués ? Faudra-t-il revoir la loi ? 


Jérôme Roger (UPFI) :
- Le poids des indépendants n'est pas négligeable dans la production européenne :

en 2002 : 1600 créations 2/3 sont des indépendants 
en 2010 : 630 créations
Mais la part des indépendants a augmenté : environ 450 sur les 630 créations

- 12% de baisse sur la vente physique d'albums pour le premier trimestre pour la FNAC.
- Paradoxe de la dématérialisation : retour a une conception a l'ancienne de la prod moins d'argent pour la promo #finislesyachts
- L'intensité de la prise de risques est devenue insupportable : création d'un équivalent du CNC ? 

Question dans la salle sur Google cloud : Roger Petit préfère qu'il y ait une concurrence sur le net et voit l'arrivée de Google cloud comme une bonne chose : enfin un rival à Itunes !

Aymeric Pichevin (cofondateur House music & Entertainment)  :
 (à ce sujet je n'ai pas compris le tweet d'Yves Riesel :


Peut être parce qu'Aymeric Pichevin était le seul à avoir un "autre regard" pas particulièremet pro-hadopi ? Parce que dans son ppt il a mis les DRM dans les ratés technologiques ? 
Pour ma part j'ai trouvé son intervention pertinente : 
- Vous vous souvenez de mp3.com ? Et bin Google cloud c'est pareil !
- L'artiste fan : vers l'entertainment 4.0 ? Concours pour participer a la création de la pochette, du clip, ....
Freemium ? Du gratuit vers le payant ? A suivre..
- C'est le pirate qui a créé les pratiques de l'an 2000 qu'en sera t il de l'avenir ?


Et puis ce fut le show : Pascal Nègre ! 


un vrai festival cet homme il pourrait faire l'objet d'un billet à lui tout seul. Inutile de vous dire que j'avais hâte de le voir en vrai, entendre de sa bouche ses positions pour le moins paradoxales. Et bien c'est tout a fait ça c'est homme est un paradoxe. 
Je vais me fâcher avec tout le monde mais j'ai trouvé le personnage presque sympathique certes grande gueule et provocateur, on sent qu'il aime le fight, mais touchant quand il parle de son métier qu'il connait bien. Et son métier c'est le "bizness" il a répété ce mot à maintes reprises et je crois que c'est là la méprise. cet homme doit être très bon pour tout ce qui est bizness et cela devrait s'arrêter là ! En effet des qu'on attaque autre chose très vite on touche le principe de Peter et le monsieur qui ne doute de rien se met à sortir un certain nombre de... J'ai qualifié ça de "nègreries" tant quand il s'agite il me fait penser à Louis de Funès, mais le terme risque de me valoir quelques remarques légitimes  : 


 - "nous sommes les Gallimard de la musique"
- "l'image de notre métier c'est aussi la lambada" 
- "on est des marieurs"
- Quand vous écoutez un artiste produit par Pascal Nègre vous écoutez aussi Pascal Nègre 
- Pascal Nègre croit a un autre écosystème que celui d'Apple, et il croit toujours a l'abonnement... #etlamarmotte... 
- Pascal Nègre pense que le cd ne disparaitra pas ! (mémo : proposer à l'ACIM de l'inviter pour les prochaines rencontres nationales des bibliothécaires musicaux ;-) 
Par contre le cd deviendra un objet de luxe (donc cher) et le cd de poche sera le fichier numérique !
- Par contre je ne suis vraiment pas convaincue par l'avenir des modèles qu'il citait BlackBerry, Sony,... On a vu ce que ça a donné avec Zune qui n'a pas marché.
- La musique ne peut pas être le cadeau Bonux d'un pack (cf Orange) (c'est pas Universal qui vient de vendre son catalogue à une marque de voitures ? je dis ça je dis rien ;-)
- Universal  serait leader du merchandising avec bravado ? (J'ai l'impression qu'il y a comme une contradiction avec le cadeau Bonux ?)
- "Deezer n'est pas un modèle bizness valable" on a senti que Pascal Nègre n'aimait pas mais alors pas Deezer #toutestdit


Je me suis laissée aller à poser une question que je résume par : 
"Et Le modèle des bibliothèques musicales comment peut-il s'intégrer dans tout ça ?"
Réponse de Pascal Nègre, qui m'a scotché, car il m'a repris pour rectifier "les discothèques municipales ?" 
Pour une fois que j'employais ce terme que je n'aime pas de "bibliothèques musicales" je me fais reprendre ! Donc après un silence grave il m'a répondu :


C'est une vraie question...
Que tous les discothécaires présents ont du traduire par : "c'est un vrai problème" 
Et puis il est reparti dans son festival, en gros : c'est à nous bibliothèques d'éduquer les oreilles des jeunes en leur faisant écouter de la musique sur du bon matériel, du vrai son hi-fi pas du mauvais son compressé de mp3 et là il nous a fait un long laïus sur la macdonaldisation de la musique ! J'ai failli réagir, mais on mourait tous de faim, pour peut être préciser que c'était là plus le rôle des écoles de musique voir de l'école tout court ? Et que ma question portait plutôt sur les contenus et la façon de les mettre à disposition que l'éducation...
Mais bon les bibliothèques ça doit pas être un modèle bizness valable ;-)


Arriva enfin l'heure du repas très bref partagé avec une collègue en terrasse et sous le soleil parisien :-)


Pour une reprise avec l'interview de Rachel Des Bois (qui sort un nouvel album le 23 mai) :



Pour faire un peu ma crâneuse je me suis retrouvée avec elle dans les toilettes de la BNF et me conforte dans l'idée que je suis anormalement peu douée pour les relations humaines à part lui dire "j'aime bien ce que vous faites" j'ai rien trouvé d'autre à dire ! ;-(
Une fois de plus Yves Riesel a brillé par sa bienveillance :


Moi j'ai trouvé assez intéressant le discours de cette quarantenaire qui se remet à la chanson parce qu'elle a  fait son dernier enfant et demande un prêt à sa banque pour le financer (l'album pas l'enfant ;-) Pour elle cette crise de la musique aura permis aux artistes de se prendre en main et de ne plus être infantilisés par les  maisons de disque #finiPapaBarclay, ils sont capables dorénavant de gérer leur projet. 
Elle a été la seule aussi à évoquer le rôle des journalistes : seuls les albums faisant l'objet d'une distribution physique sont chroniqués pas les albums digitaux.


Après cet agréable moment, nous sommes passés à la thérapie de groupe avec un mea culpa quasi unanime et collectif  de :
Gildas Lefeuvre, journaliste et modérateur, Yves Riesel (Qobuz), Pascal Bittard (Idol), Patrick Zelnik (Naive), Denis Ladegaillerie, (Believe), Olivier Montfort (EMI), Marc Thonon (Atmosphériques)

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Nous avons commencé par une revue des morts aux combats : 
Le dernier en date étant la maison de disques Dreyfus 
(si j'ai bien compris ?)
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-Patrick Zelnik a ouvert le bal en faisant un constat réaliste et désabusé : 
l'industrie de la musique a précipité la chute du cd ! 
- Marc Thonon était d'accord sur le cauchemar qu'a été la décennie et a peur pour le livre #bisrepetitas mais reste optimiste ! 
- Des qu'on aura apprivoisé ce qui se passe ce sera plus simple !#faudraitpeutetrevousreveillerlesgars
- Olivier Montfort pense que les producteurs se sont égarés,  l'artistique était laissé de coté au profit du marketing. Leur boulot c'est de créer du contenu quel que soit le support et il a ilustré son propos en expliquant que Sony proposait des DRM même pas compatibles avec les appareils Sony : Les majors étaient aux mains d'électroniciens !
La musique était (est ?) la danseuse des vendeurs de frigo (Olivier montfort) !
Bénéfice d'Apple 14millions /bénéfice du marche de la musique 13 millions #lamesseestdite 
- Apple gagne plus d'argent en vendant des ipods qu'en vendant la musique #danseuse
- Yves Riesel accuse Virgin et la FNAC d'empêcher la vente de cd et de ne pas payer leurs factures ! 
Pascal Bittard fut beaucoup plus positif mais il est beaucoup plus jeune aussi ;-) 
- J'ai découvert qu'il existait un eG8 qui se tient avant le G8  
- Patrick Zelnik propose une contribution culturelle universelle et voudrait lancer un appel solennel au cours du eG8 pour demander a ce que ces grands opérateurs ne tuent pas la création musicale ! 
- Quelques commentaires d'Yves Riesel : "Steve jobs et ses collaborateurs lors des keynote se comportent comme des camelots des années 60, il sont vulgaires !" 
- "Défendre le patrimoine de 100 ans de Disque en France, c'est aussi important que de s'occuper de Chambord" #pasfaux #musiquepatrimoniale
- J'ai bien aimé ce tweet de @RBouton : Yves Riesel "Mes 10 dernières années ont été parallèles à celles de P.Zelnik". C'est vrai, ils ne sont jamais croisés !
- Constat qui revient souvent chez les intervenants de la table ronde : c'est l'absence de l'Europe dans tous les domaines et du désintérêt de nos décideurs :  La France n'a même pas demandé officiellement la baisse du taux de TVA sur les cd ! 
Anecdote : Naïve a refusé un single de Berlusconi !
- Qu'est ce qui se vend le mieux a la FNAC ? Les casques ! 
- Pour Patrick zelnik : le combat continue, internet contribue à faire découvrir et à écouter plus de musique !
- D'après Marc Thonon le mythe de la gratuite a été battu en brèche !!!! #ahbon 


Conclusion :
Apparemment ils sont tous d'accord pour créer un CNM ! (à part peut être Pascal Nègre qui pourrait voir une partie de ses revenus s'envoler si les petits labels qu'ils distribuent en bénéficient ?)

et l'espoir que la prochaine décennie ne soit pas non plus un cauchemar !


Mots de la journée : CNM, metadonnées, business

Commentaires

mediamus a dit…
Concernant les métadonnées, l'enjeu c'est l'amélioration de l'accès et le référencement. Plus il y a d'informations pertinentes liées à un enregistrement, plus celui-ci est accessible, visible. (ça c'est la vision des bibliothécaires, pour les producteurs l'enjeu c'est la monétisation et la valorisation de leur catalogue). La base de données qui offrira le plus d'entrées vers les oeuvres fera la différence.
On connait ça avec nos catalogues OPAC (niveau performance, ce serait plutôt un contre-exemple) : titre, variante de titre, sous-titre, titre de partie, titre parallèle, titre uniforme, etc., mentions de responsabilité, d'édition, de collection, codes de fonction ( les fameux $4 ;-) <- clin d'oeil d'initié) , indexation, classification, folksonomie (tag), autorités auteur, appréciation subjective de l'humeur ou de l'ambiance de l'oeuvre, etc, et le tout si possible multilingue (car la musique ne se résume pas à la pop anglo-saxonne, ce serait évidemment trop simple.)

Ces métadonnées permettent de trouver plus facilement précisément ce que l'on cherche mais également de créer des liens avec d'autres contenus (biographie, discographie, vidéos de l'artiste, du label, des artistes similaires) et donc permettre un véritable navigation dans des contenus.

Quel organisme, quelle norme pour donner de la cohésion à tout ça ? Apparemment le sujet est en réflexion. Je cite François-Xavier Nuttall : "On a à peu près toutes les pièces du puzzle aujourd’hui en terme d’identification des œuvres (ISWC) des enregistrements (ISRC) et des contributeurs (ISNI). La nouveauté va venir de l’implémentation de ces identifiants et de l’interconnexion de tous ces éléments. Une fois que toutes ces informations seront interconnectées, on aboutira au web sémantique : un simple moteur de recherche pourra aller chercher la musique selon les critères que l’utilisateur aura défini. Ces recherches automatisées et précises ouvriront accès à beaucoup plus de contenus." source http://www.irma.asso.fr/Ils-ont-meta-donne-leur-avis

Reste à savoir si les bibliothèques musicales et les discothèques pourront jouer un rôle dans ce chantier ? Peut-être, mais il ne faudrait pas trop tarder pour se manifester et prendre part à la réflexion.

NB
Sophie Bib a dit…
Merci de cet éclairage.
C'est bien ce que j'avais cru comprendre mais je me pose la question de nos metadonnées et j'arrive pas à voir/comprendre comment elles pourraient s'intégrer dans ce système il faudrait une pù^*$=ù de moulinette/interconnexion pour rassembler et intégrer tout ça. Vu de tout en bas j'ai l'impression que les seuls à avoir la logistique, les moyens pour faire ça c'est plutôt la BNF ? Mais partis comme ils le sont avec le RDA &Co dans 10 ans il sera trop tard ?
Pouvons-nous vraiment à petite échelle envisager ces passerelles ?
Toftaky a dit…
Ce que je retire de ton CR, c'est que ces gens de la filière musicale n'ont toujours rien compris à la situation ! Il y a un monde entre les pratiques et leur conception des choses. Ils persistent à vouloir sauver un "business model" dépassé, c'est pathétique.
mediamus a dit…
De rien, c'était une tentative d'éclairage à la lampe de poche. :-) Je partage ta perplexité sur ce sujet, la normalisation des métadonnées viendra soit de l'industrie (un accord entre les majors) soit des bibliothèques américaines (comme c'est le cas avec Dewey, le format MARC, et RAMEAU qui est une adaptation francophone des Library of Congress Subject Headings. So, we have just to wait and see :-)
mediamus a dit…
Deux ressources pour aborder (sans soucis :-)) le RDA, les FRBR et le monde merveilleux du catalogage du futur :
Une présentation réalisée par Rodolphe Bailly, et Patrice Verrier de la Cité de la Musique : L’œuvre musicale au cœur du catalogue : Favoriser l’accès aux documents sonores (2006)
http://mediatheque.cite-musique.fr/mediacomposite/articles/AFAS2006/AFAS2006.pdf

RDA pour les non-catalogueurs par Fabrizio Tinti (2011)
http://pintiniblog.wordpress.com/2011/05/04/rda-pour-les-non-catalogueurs/
Sophie Bib a dit…
"Aucun SIGB aujourd'hui n'est en mesure d'exploiter La potentialité du RDA !" ha ha ha !
pascal a dit…
Quelques remarques, éléments de réponse ou de réflexion.
Sur les métadonnées, en complément de ce que cite Mediamus-Nicolas, Paris-Mix (consortium IRMA, Mondomix, Cap Digital) a consacré une live conference au sujet : "Jamais sans mes metadata" : http://www.lamusiquedemain.com/ (problème de son sur les 3 premières minutes).
Dans le même cadre Paris Mix, Rémi Bouton lancé un projet de manifeste "Construire ensemble les bases de la musique" où la question des métadonnées est centrale : http://www.lamusiquedemain.com.manifeste
Sur RDA, les journées de l'AIBM de début mai étaient essentielles pour se faire une idée exacte de l'état de l'art aujourd'hui. En gros, il y a des divergences assez profondes entre le RDA américain et la position européenne, notamment française. Il va être fait des demandes d'évolution de RDA en ce sens. Au cas où ces demandes ne seraient pas prises en compte, la France s'orienterait plutôt vers une évolution de l'ISBD avec un "ISBD consolidé". Abstraction faite de cela, on se dirige inulectablement vers une FRBRisation des catalogues.
Un des derniers numéros d'Archimag aborde (timidement) cette question dans le panorama de l'offre en SIGB.
Sophie Bib a dit…
Merci Pascal, j'ai encore une question naïve est-il envisagé justement une collaboration avec des sociétés commerciales de ces échanges de metadonnnées que l'on peut considérer comme "publiques" et comment les bibliothèques vont s'y prendre ? Les divergences ne laissent augurer rien de bon ? Un ISBD consolidé ça fait un peu peur : retour en arrière ?
Franpi a dit…
Chouette CR.
Je pense d'ailleurs que le billet sur Pascal Nègre va arriver sur Sun Ship :)
Au fait, sinon, c'est pas la maison de disque Dreyfus qui est morte... C'est Dreyfus himself :-(
Véronique a dit…
J'ai bien l'impression qu'il y en a d'autres qui expriment un avis radicalement différent de Pascal Nègre... qui sait si il évoluait à force ? http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/05/25/le-droit-d-auteur-point-de-crispation-de-l-e-g8_1526910_651865.html#ens_id=1526382

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